Lors des différentes réunions de juin et
juillet dernier concernant le mouvement
des enseignants du second degré, nous
avons découvert un nouveau mode de
dialogue social entre l’administration et
les représentants des personnels.

Sourde oreille et passage en force !

En cause : le Rectorat utilise un logiciel qui ne respecte pas les règles établies par le guide du mouvement qu’ont suivies les collègues pour formuler leurs vœux. Notamment, les collègues nommés sur leurs vœux très larges (tout poste dans le département) n’ont pas bénéficié des bonifications (familiales, APV, TZR), contrairement aux critères énoncés par le Rectorat quelques mois avant ! Au total : une dizaine de postes sont concernés, ce qui correspond à une cinquantaine de nominations qui ne respectent pas les règles initiales. But avoué : muter un maximum de personnels. Evidemment,
revenir sur le projet de mouvement signifiait modifier les projets d’affecta
tion que le Rectorat avait communiqués prématurément mi-juin... Rendez-vous compte : ça aurait fait baisser les indica-
teurs de performance !

Unanimité des syndicats pour dénoncer ces pratiques, qui contredisent la volonté prétendument affichée de dialogue et de travail en commun. Les représentants des personnels ont élaboré seuls ce qu’aurait dû être le mouvement. Ce contre-projet, qui rétablit, conformément aux règles, la cinquantaine de nominations, a été malheureusement ignoré par l’administration.

Les représentants de SUD Education dénoncent ce manquement grave aux
règles établies, qui lèse bien des collègues. Nous continuons d’exiger le
réexamen des nominations où l’on a bafoué le droit des personnels.